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MAMMALOGIE : Mieux connaître les Chauves-souris du Lot-et-Garonne
jeudi 8 juillet 2021, par Nicolas Pinczon Du Sel
Les Chiroptères en Terres Gasconne et Landaise du Lot-et-Garonne – Inventaire des colonies, diagnostics et suivis des gîtes
Financé par la DREAL Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de l’amélioration des connaissances en sites Natura 2000, ce projet est porté par la SEPANLOG en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine, Albret Communauté, le Syndicat d’Aménagement du Bassin Versant du Ciron et Faune Flore Futur. FLYER PROSPECTION CHIROPTERES GASCO-LANDAIS 2021 téléchargeable sur la page DOCUMENTS et PRESTATIONS de ce même blog.
OBJECTIFS DU PROJET :
• Identification de gîtes des principales espèces de chiroptères sur le territoire (28 communes sur des zones Natura 2000 de la Gélise, de l’Ourbise, de l’Avance, du Ciron, des caves de Nérac)
• Suivi et diagnostic de l’état écologique des colonies
• Etude de la connexion inter-sites (marquage et contrôle d’individus marqués)
Plus d’explications grâce à Radio-Bulle 93.6 Mhz, lors de l’excellente émission d’Ophélie SOULARD « La Quotidienne » du 06 juillet 2021. Le lien :
https://bullefm.net/les-chauves-souris-en-lot-et-garonne-mieux-les-connaitre-pour-mieux-les-proteger
Photographie : N.PINCZON – Murin de Daubenton (Myotis daubentonii) dans une fissure sous un pont. Lot-et-Garonne – Juin 2021 – Photographie N.PINCZON/SEPANLOGLe Blongios nain, un oiseau cryptique dans la végétation aquatique
Au bord des étangs, des lacs, dans les marais, le long des estuaires, les phragmitaies (Phragmites australis) sont des habitats tout à fait particuliers. Ces plus ou moins grands espaces, comme de vastes champs de longs roseaux verts pâles qui baignent dans l’eau, constituent un habitat aquatique exceptionnel pour une foule d’espèces animales et végétales. En hiver, ces étendues de roselières dans le paysage, deviennent comme de longs pelages roux-fauves. C’est un refuge, une ressource alimentaire pour beaucoup d’espèces spécialistes. L’avifaune du paléarctique a su investir cette végétation intense qui a colonisé bien des territoires humides après la fin des glaciations du Pléistocène.
Par un matin du mois de mai, dans la vallée de la Garonne, sous un soleil timide, et alors que j’étais à écouter les Rousserolles effarvattes (Acrocephalus scirpaceus) qui doucement chantaient dans le vent, j’ai pu remarquer un étrange roseau qui pointait son bec vers le ciel… un Blongios nain (Ixobrychus minutus) !! Un mâle bien déterminé à passer inaperçu… seulement voilà… c’est comme si je l’attendais ! Un habitat aussi typique, même restreint, suggère toutes les espèces qui vont avec… un ornitho anticipe souvent ce qu’il peut voir ! Ce matin-là, toute mon attention était dédiée aux espèces des roselières. Le voilà donc vite repéré, l’oiseau discret ! C’est un Ardéidés (famille des Hérons, Aigrettes, Butors) modeste (50 à 58 cm d’envergure, moins de 200g pour la masse), qui vient passer l’été en Eurasie dans les zones les plus fournies en Phragmites australis. C’est un petit cousin du Butor étoilé (Botaurus stellaris). En France il est nicheur régulier dans toutes les vastes zones marécageuses comme la Camargue, la Dombes, en Brenne, sur la côte Landaise, le lac de Grand-Lieu, les grands estuaires, les marais du Nord et de l’Est… Il est peut-être plus occasionnel ailleurs, mais constitue par-ci par-là, quelques petites populations isolées. A l’instant, là, une belle rencontre !
Photographie : N.PINCZON – Blongios nain (Ixobrychus minutus) – Mâle – Lot-et-Garonne – 08 mai 2021 L’oiseau n’est rien sans son habitat (et inversement). Ce décor est son existence. A chaque nom d’oiseau me vient l’idée indissociable d’une structure paysagère avec ces caractéristiques végétales, minérales, hydrologiques, climatiques… Ainsi je suppose une espèce avant de l’observer. Une vieille chênaie n’est rien sans la Sitelle torchepot (Sitta europea). Une prairie naturelle bordée de haies de ronces n’est rien sans la Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio). Une rivière qui serpente aux aléas des crues et des décrues n’est rien sans l’Hirondelle de rivage (Riparia riparia). Un grand champ (de pierres) type steppique n’est rien sans l’Œdicnème criard (Burhinus oedicnemus). Le vaste espace pélagique océanique n’est rien sans l’Océanite tempête (Hydrobates pelagicus), etc…
Le lien entre l’espèce et l’habitat est étroit, évolutif. Un habitat (ou biotope) fournit la quiétude, l’alimentation, l’endroit (souvent très précis) pour construire un nid… mais aussi constitue le lieu de rencontre pour les individus d’une population. C’est aussi une structure sociale pour les espèces. Les dimensions de l’habitat définissent la viabilité d’une population.
Pour les oiseaux migrateurs, il est étonnant de voir comment ils arrivent, après un long voyage en plein ciel, et pour se reposer, à retrouver la structure habitationnelle qui leur convient parfaitement. Un fragment d’habitat peut accueillir certaines espèces en transit. Il est possible d’imaginer comment, vu du ciel, l’oiseau peut mettre à profit tous ses sens pour trouver le lieu de sa pause : scintillement de l’eau, parfum, sonorité, émissions ultra-violettes spécifiques… Quelque chose qu’ils connaissent bien les attire !
Redonner sa chance à une belle biodiversité, c’est reconstituer des réseaux d’habitats naturels de qualité. Pour certains habitats liés aux activités humaines, notamment agricoles ou forestières, la qualité écologique peut être associée à une qualité économique (mais peut être pas une économie totalitaire comme nous la connaissons). Absolument tous les territoires devraient considérer ce genre de propos. Même les plaines actuellement très fortement dégradées par l’agriculture intensive.
Les roseaux frémissent dans le vent. Le Blongios nain a disparu. Observation furtive, si émouvante...
Bibliographie :
GÉROUDET P., éditions mise à jour par OLIOSO G.- GRANDS ÉCHASSIERS, GALLINACÉES, RÂLES D’EUROPE – éd Delachaux et Niestlé, 2009
ISSA N., MULLER Y. – Atlas des oiseaux de France métropolitaine, nidification et présence hivernale – Volumes 1 & 2 - éd Delachaux et Niestlé, 2015
SVENSSON L., MULLARNEY.K, ZETTERSTRÖM.D - Le guide ornitho – Le guide le plus complet des oiseaux d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient - éd Delachaux et Niestlé, 2015
THEILLOUT A. & Collectif faune-aquitaine.org – Atlas des oiseaux nicheurs d’Aquitaine – LPO Aquitaine, Delachaux & Niestlé, 2015Le Chevalier guignette, spécialiste des petites zones de marnage des rivières et des fleuves…
Photographie : Nicolas PINCZON – Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) – 25 mars 2021, 64 - PAU
Le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) est l’une des 12 espèces de limicoles qui peuvent se reproduire en ancienne Aquitaine. Les limicoles s’y divisent en 5 familles (les Charadriidés, les Scolopacidés, les Burhinidés, les Récurvirostridés et les Haematopidés) et occupent des habitats finalement assez divers : de la forêt profonde au rivage marin, en passant par les landes, les cultures, les marais, les rivières et les fleuves. Tant qu’il y a de quoi s’alimenter dans les sédiments riches en divers organismes tels que les Annélides, les Crustacés, les Mollusques et les Insectes. Avec le Petit Gravelot (Charadrius dubius) le Chevalier guignette occupe les lits de rivières qui possèdent des bancs de sables ou de galets où la végétation est maigre et éparse. Bien qu’il aime les cours d’eau parfois rapide, il faut néanmoins que l’eau soit ralentie par de multiples ramifications en réseau et que cela crée de petits îlots. Limicole signifie qu’il aime le limon. La boue quoi ! Le Chevalier guignette arpente la rive mouillée et capture avec son long bec les proies cachées entre les cailloux. Dans le grondement continu de l’eau qui roule, notre oiseau est repérable souvent à son cri, c’est un petit hennissement sifflé à 3 éléments, alors qu’il passe au ras des flots, de son vol aux petits coups d’ailes saccadés. Quelle joie de l’observer dans ces milieux intenses où tous les éléments semblent se réunir : l’eau profonde et bleue, la roche ronde et inlassablement lavée, le soleil cru et le vent caressant… Il niche sur les Gaves au pied des Pyrénées, mais cette espèce n’a jamais été observée en tant que nicheuse dans la moyenne vallée de la Garonne. Son habitat correspond aussi à celui de la Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea) et parfois du Cincle plongeur (Cinclus cinclus). Sur la Garonne, certains secteurs pourraient convenir et des prospections systématiques pour le localiser seraient intéressantes à mener. Il y est par contre observable surtout pendant la migration et parfois en hiver.
Les dérangements sur les berges et les îles par les promeneurs et les pêcheurs semblent très néfastes au succès reproducteur. Cela semble de plus en plus fréquent hélas.
Son : Terje KOLAAS – Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) – Jämtlands län – SUEDE – 17 mai 2015Common Sandpiper (Actitis hypoleucos)Photographie : Nicolas PINCZON – Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) - L’oiseau est souvent animé d’un hochement de queue – 25 mars 2021, 64 - PAU - A la tombée de la nuit...
Bibliographie :
GÉROUDET P., éditions mise à jour par OLIOSO G.- LIMICOLES, GANGAS, PIGEONS D’EUROPE – éd Delachaux et Niestlé, 2008
ISSA N., MULLER Y. – Atlas des oiseaux de France métropolitaine, nidification et présence hivernale – Volumes 1 & 2 - éd Delachaux et Niestlé, 2015
DON TAYLOR – Guide des limicoles d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord – éd Delachaux et Niestlé, 2006
THEILLOUT A. & Collectif faune-aquitaine.org – Atlas des oiseaux nicheurs d’Aquitaine – LPO Aquitaine, Delachaux & Niestlé, 2015La théorie de l’évolution de Charles DARWIN
FRANCE-CULTURE : Les chemins de la Philosophie par Adèle VAN REETH
Diffusion du 08 au 11 février 2021.
Épisode 1/4 : Aux origines d’une théorie
Épisode 2/4 : Qu’est-ce que la sélection naturelle ?
Épisode 3/4 : Faut-il lutter pour exister ?
Épisode 4/4 : Le darwinisme a-t-il évolué ?
« La première édition de L’Origine des espèces de Darwin est épuisée le jour même de sa parution, le 24 novembre 1859. Que renferme ce livre essentiel ? En quoi la théorie de l’évolution a-t-elle révolutionné la pensée du vivant ? »
Échanges intéressants avec Jean-Claude AMEISEN, médecin, chercheur, président d’honneur du Comité consultatif national d’éthique et auteur de l’émission « Sur les épaules de Darwin » sur France Inter, ainsi qu’avec Thierry HOQUET, philosophe, professeur à l’Université Paris Nanterre et Philippe HUNEMAN, directeur de recherches à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques, CNRS / Université Paris I Sorbonne.
Le lien :
https://www.franceculture.fr/emissions/series/lorigine-des-especes-de-darwin
Photographie : DARWIN – L’origine des espèces – Traduction d’Edmond Barbier, revue par Daniel Becquemont – Texte intégral - GF Flammarion, 1992, édition mise à jour en 2008L’Élanion blanc, une espèce en expansion…
L’Elanion blanc (Elanus caeruleus caeruleus) est un petit rapace inféodé aux habitats herbacés ouverts comme les savanes, les champs avec quelques arbres isolés ou en bosquet. Il est largement présent sur le continent Africain et en Inde (avec différentes sous-espèces). En Eurasie, c’est la péninsule Ibérique qui détient les populations les plus importantes. Dès 1983, en expansion vers le Nord, il colonise le Sud-ouest de la France. C’est donc une acquisition naturelle tout à fait récente pour notre avifaune. Sa reproduction est maintenant régulière dans tous les départements de l’ancienne Aquitaine et même bien au-delà. Il est nicheur régulier en Occitanie, dans les Charentes, Les Deux-Sèvres, la Vienne. Il est aussi présent jusqu’en Bretagne, dans la Marne et même dans le département du Nord (1 couple en nidification). Vraiment très à l’aise dans les airs, sa technique de chasse en « vol surplace » est très efficace. Il ne semble jamais s’arrêter de traquer les micromammifères. C’est un spécialiste des quelques espèces de Campagnols (genre Microtus) qui peuplent les friches et les prairies de la vallée de la Garonne et des coteaux alentours. En observant l’espèce en action, il apparait que son taux de capture de proie avec réussite est assez impressionnant ! Notamment si on le compare au Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) qui occupe les mêmes habitats. Il doit donc probablement rentrer en compétition alimentaire avec le Faucon crécerelle et peut être également avec les rapaces nocturnes qui exploitent ces mêmes habitats comme l’Effraie des clochers (Tyto alba), le Hibou moyen-duc (Asio otus). Cela dit nous ne savons rien de ces cohabitations. Avec lui, la biomasse de micromammifères doit en prendre un coup ! Il semble que sa capacité à se reproduire soit nettement en lien avec la fluctuation des populations de micromammifères. Serait-ce une alimentation abondante qui conditionne et déclenche le processus de nidification, plus que la photopériode ? Comme cela est le cas pour l’Effraie des clochers. Les oiseaux d’origine tropicale ou subtropicale peuvent, en effet, posséder ce phénomène physiologique. La reproduction peut donc être assez précoce ou tardive par rapport à la période printanière. Tout dépend du garde-manger, de l’abondance des petits rongeurs des champs. Il y a de 3 à 5 poussins par nichée. L’espèce, bien qu’elle démontre une capacité à de belles dispersions, ce qui permet de coloniser de nouveaux territoires, notamment vers le Nord et l’Est, ne semble pas présenter de mouvements migratoires très marqués. Toutefois, un flux de passage est de plus en plus démontré sur les cols Pyrénéens et sur le littoral Atlantique, ce qui dénote que notre population régionale est maintenant assez conséquente. L’Élanion blanc est observable toute l’année en Aquitaine.
Photographie : N.PINCZON – Élanion blanc (Elanus caeruleus caeruleus) – 47-CAUDECOSTE – 07 février 2021
Bibliographie :
ISSA Nidal – L’Élanion blanc Elanus caeruleus en France : Histoire d’une dynamique démographique – ALAUDA – N°1, 2021
THEILLOUT A., BESNARD A., DELFOUR F., BARANDE S. (coord) – Atlas des oiseaux migrateurs et hivernants d’Aquitaine. Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques. Muséum d’Histoire Naturelle, Paris ; LPO, Rochefort, 2020
THEILLOUT A. & Collectif faune-aquitaine.org – Atlas des oiseaux nicheurs d’Aquitaine – LPO Aquitaine, Delachaux & Niestlé, 2015FRANCE-CULTURE : LSD, LA SERIE DOCUMENTAIRE par Perrine KERVRAN
Épisode 3 : écouter et communiquer
Le lien :
https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/des-insectes-et-des-hommes-34-ecouter-et-communiquer
Une excellente série de 4 épisodes sur les insectes, diffusée en décembre 2020 sur France-Culture. Pour cet épisode, des intervenants passionnés, enregistrés sur le terrain au cœur de beaux « sons » intenses et vivants. Ils nous parlent des vibrations, des stridulations et autres sons émis par les insectes pour communiquer… A écouter sans modération ! Cela permet encore une fois de comprendre la complexité et les inventions étonnantes du vivant, les évolutions au fil de millions d’années, les adaptations… c’est aussi pour les nostalgiques de l’été tout simplement et pour la poésie de ces ambiances sonores… Enfin, quelques inquiétudes de la part des intervenants sur la protection des habitats naturels et de la biodiversité.
Photographie : Nicolas PINCZON – Une espèce d’Acrididae-Gomphocerinae (les Criquets chanteurs) que l’on peut entendre doucement striduler dans les clairières forestières du Lot-et-Garonne - Chrysochraon dispar, mâle – 47 La Réunion, La Taillade, 28 juillet 2015. L’espèce frotte ses fémurs postérieurs sur ses élytres.Quand la Grande Aigrette s’envole…
Photographie : Nicolas PINCZON – Une gracieuse Grande Aigrette (Ardea alba) très attentive aux organismes aquatiques qui évoluent sous l’eau devant elle – 18 octobre 2020 - 47 Montesquieu
En hiver, dans les gravières ou au cœur des vastes cultures et prairies humides, un grand oiseau blanc, farouche, vous observe de loin. A votre approche, il décolle amplement. Mais il semble agacé et il régurgite alors un cri comme une curieuse trille électrisée. Ce cri me rappelle les bandes sonores de bien des documentaires sur les dinosaures. Notamment quand il s’agit de mettre en scène des théropodes à plumes comme les Vélociraptors. J’ai l’impression que la Grande Aigrette (Ardea alba) a conservé en elle l’ambiance des marécages du Crétacé… quand les poules avaient des dents ! En quelque sorte, elle nous assène un fragment sonore qui semble issu du fond des âges à chaque fois qu’elle s’offusque, comme si elle nous rappelait, non pas son archaïsme, mais sa respectueuse ancienneté devant l’être humain, récent mammifère, jeune, intrépide et décidemment pas toujours raisonnable…
Son : Hans MATHEVE – Grande Aigrette (Ardea alba) – Cri à l’envol – Antwerpen, Belgique – 18 février 2018 - Source : xeno-canto.orgGreat Egret (Ardea alba)Bibliographie :
GÉROUDET Paul, éditions mise à jour par Georges OLIOSO – Grands Échassiers, Gallinacés, Râles d’Europe – Ed Delachaux & Niestlé, 2009A propos de l’auteur
Animé très jeune par l’observation des animaux, je concrétise ma passion en arpentant les forêts, montagnes, rivages et autres marécages, les jumelles au cou, le carnet de notes en main, un guide d’identification toujours ouvert… à 22 ans je passe plus d’une année dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises pour étudier les Pétrels, les Prions, les Albatros, les Manchots...
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